Le CE 586 démontre l’élimination des matières dissoutes par précipitation et floculation suivies d’une sédimentation.
Dans un réservoir, on commence par produire de l’eau brute contenant un métal dissout (p.ex. du fer). Une pompe transporte l’eau brute dans le réservoir de précipitation. C’est là qu’est effectué le dosage du précipitant (p.ex. de la lessive de soude). La réaction des ions métalliques dissous avec le précipitant entraîne la formation d’hydroxydes de métal insolubles (matières solides). De là, l’eau s’écoule dans un réservoir de floculation divisé en trois compartiments.
La floculation vise à améliorer les propriétés de sédimentation des matières solides. L’ajout d’un coagulant dans le premier compartiment permet de diminuer les forces répulsives entre les particules des matières solides. Les particules des matières solides s’agrègent pour former des flocs (coagulation). On ajoute ensuite un floculant qui permet de générer des flocs de plus grande taille (floculation). Dans le troisième compartiment, les vitesses d’écoulement sont faibles, ce qui permet d’éviter l’apparition d’une turbulence. La turbulence empêcherait en effet la formation des flocs. Les flocs désormais bien sédimentables sont alors séparés de l’eau pure dans un décanteur lamellaire. L’eau pure et les flocs sédimentés (boues) sont recueillis dans deux réservoirs.
Le débit, la température et le pH sont enregistrés en continu. Il est également possible de régler le pH du réservoir de précipitation. Un appareil de mesure externe est disponible pour la mesure de la conductivité. Des prélèvements peuvent être effectués à tous les points pertinents. Le couvercle du réservoir est transparent pour l’inspection de l’eau pure.
L’évaluation des essais nécessite une technique d’analyse. Le choix de la technique d’analyse dépend des matières utilisées. Les sels métalliques trivalents conviennent en principe très bien comme coagulants. Les polymères organiques sont couramment utilisés comme floculants.