De nombreux ponts sont réalisés sous la forme de poutres cantilever. Les ponts sont soumis à des charges mobiles. Dès lors, il est important de prendre en compte ces charges mobiles lors de la conception. Pour cela, on détermine ce que l’on appelle des lignes d’influence. Les lignes d’influence décrivent des réactions statiques sur une charge mobile, par ex. des réactions internes de la poutre ou des réactions d’appui. Les lignes d’influence sont calculées via la méthode des sections et des conditions d’équilibre de la statique, tout comme la courbe des moments de flexion pour une charge statique.
Une poutre cantilever est une poutre articulée. Dans le cas du SE 110.12, elle dispose de deux bras et une poutre de suspension est également utilisée. Deux appuis soutiennent à chaque fois un bras. La poutre de suspension est montée de manière articulée sur les deux éléments en porte-à-faux des bras.
De cette manière, l’ensemble de la poutre est isostatique.
Les appuis des bras sont équipés de dynamomètres à cadran qui affichent les réactions d’appui.
Différentes charges et une charge mobile sont mis à disposition pour le chargement de la poutre. Dès lors, la poutre peut être soumise à des charges ponctuelles ou linéaires ou à une charge mobile. Les dynamomètres à cadran indiquent directement l’effet d’une charge mobile sur les réactions d’appui. Les appuis sont coulissants.
Les pièces d’essai sont logées de manière claire et protégées dans un système de rangement. L’ensemble du montage expérimental est monté dans le bâti SE 112.